Guérison et … conversion ?
« Dimanche, première veillée missionnaire, avec les reliques du saint curé d’Ars, dans la belle église Saint Louis de Toulon. En mission de rue, j’aperçois deux jeunes discutant avec 2 autres missionnaires. Puis l’un deux repart en parlant très fort et en faisant le signe de croix rapidement, à plusieurs reprises. Je l’interpelle. Driss a reçu une éducation musulmane. Il a foi en Allah mais me dit qu’il ne prie pas. Je lui apprends le sens du signe de croix, qu’il refait plus lentement, puis son ami nous rejoint. Lui s’appelle David ; il est chrétien, croyant et pratiquant. Rapidement, Driss me montre son attèle, me dit qu’il a affreusement mal au pied et propose que l’on aille s’asseoir sur le rebord d’un trottoir pour poursuivre la discussion. Il m’explique la cause de sa douleur : il travaille depuis l’âge de dix-sept ans dans la légion étrangère, a notamment combattu en Afghanistan et au Yémen, où il a récemment reçu une balle dans la cheville. J’ai aussitôt le désir de prier pour lui, mais je préfère parler en premier lieu de la Bonne Nouvelle. Il n’écoute que d’une oreille en mangeant son kebab, et son ami David l’invite à être attentif. Finalement, l’idée de cette prière revient : « Jésus fait encore des miracles aujourd’hui. Veux-tu que l’on prie pour Lui demander ta guérison ? » Josselin, mon binôme de mission, et David, sont là pour intercéder. Driss apporte des précisions sur sa douleur. « Sur une échelle de 1 à 10, je suis à 18 ! Je ne peux pas poser le pied par terre, le médecin me dit qu’il faudra enlever la malléole et que je ne pourrai jamais retrouver de mobilité complète. » Nous commençons donc à prier. Au bout de quelques secondes, il dit à David : « Frérot, je n’ai plus mal ! » Nous lui demandons d’évaluer sa douleur. « Je suis à 3 sur 10 ». Alors nous prions une seconde fois, demandant à Jésus une guérison complète. Les secondes s’écoulent, et au bout d’un temps, il commence à poser le pied par terre. Il tape du pied, se lève, et commence même à sauter. « Je n’ai plus rien ! Je ne sens plus la douleur !! » Nous avons-nous-mêmes du mal à y croire et il nous faut quelques secondes pour prendre conscience de ce qui vient de se produire. « Gloire à Dieu ! Merci Seigneur ! » Nous invitons finalement Driss à venir prier lors de la veillée, pour remercier Jésus qui vient de le guérir. Il refait son signe de croix, puis nous dit : « Mais moi je ne peux pas prier… J’ai tué trop de gens, cela fait des années que je suis payé pour ça. La vérité, c’est que je vais aller en enfer. Mais vous, vous pouvez prier pour moi ». Nous lui disons que bien au contraire… Si Jésus vient de le guérir, c’est parce qu’Il a hâte de retrouver son fils bien-aimé et de tout, tout lui pardonner. Il se laisse convaincre et entre dans l’église Saint Louis. Josselin l’invite à aller déposer une bougie au pied du Saint Sacrement, et il rend grâce, à genoux, s’incline sous l’immense sculpture en bois de Jésus crucifié. A côté des reliques du curé d’Ars, est disposée une pile de petites paroles. Je saisis la première et la tends à Driss. Il la lit, lève les yeux au Ciel, serre le papier contre son cœur, l’enroule même autour de sa chaîne, joint ses mains et murmure : « Promis, Jésus, promis, je ne pèche plus ». Il se tourne vers moi, bouleversé, et me dit : « Ma sœur, ce papier, je meurs avec… » Les paroles que le Seigneur lui adressait étaient les suivantes : « Moi, je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus. » Il est resté toute la soirée pour prier puis est allé discuter avec le prêtre à la fin de la veillée, en compagnie de son ami David. »
Un couple théotoké
« Après nous avoir rencontrés à la messe, Karine et Jean-Noël se sont rendu à toutes les veillées. Jean-Noël, qui avait des problèmes de cœur et d’insomnie depuis quatre ans, a retrouvé des nuits entières de sommeil, et même durant les veillées, il s’endort tout paisiblement. Un soir, il voyait même une lumière particulière irradier de l’hostie. »
Dieu nous rejoint dans nos épreuves
« On rencontre deux jeunes Américaines en vacances entre copines à Paris. En leur proposant de prier pour des intentions qu’elles portent, on découvre que l’une des deux vient d’apprendre quelques heures plus tôt qu’elle avait un cancer de la thyroïde. C’était beaucoup d’émotion pour elle même si elle gardait le sourire et pour moi, car j’ai eu ce même cancer 10 ans plus tôt…Je me dis que Dieu ne fait pas les rencontres par hasard et je commence à lui témoigner de mon histoire, comment j’ai été guérie et sauvée de ce cancer, quelle Espérance il y a en Dieu. Elle qui disait avoir été élevée dans la foi catholique mais être devenue plutôt une personne « spirituelle plus que religieuse » a accepté que l’on prie pour la guérison de son cancer au nom de Jésus. On était tous en pleurs à la fin dans les bras les uns des autres. Elle est repartie en disant : ce n’etait pas un hasard de vous croiser ce soir, merci de nous avoir arrêtées. Deo gratias ! »