C’est avéré : la valeur n’attend pas le nombre des années et de bien jeunes âmes peuvent nous montrer le chemin du ciel.
C’est pourquoi nous avons voulu interviewer deux enfants missionnaires Hélie et Victoria qui ont bien voulu se prêter au jeu et répondre aux questions de Marion. Ils nous disent d’une façon simple et personnelle ce qu’est la mission pour eux. Un point de vue rafraîchissant et plein d’espérance.
Qu’est-ce que « mission » veut dire pour toi ?
VICTORIA : C’est parler de Jésus aux autres. C’est important, pour qu’ils se convertissent, qu’ils apprennent à connaitre Jésus et qu’ils ne croient pas en un Dieu qui n’existe pas. J’ai eu la chance d’avoir maman, qui m’a expliqué. Maintenant je prie et je lis la Bible, je crois que Jésus est mon sauveur. Les gens devraient être heureux de parler à Jésus, c’est un début de paradis !
Avez-vous déjà fait de la mission ?
VICTORIA : Oui ! À KidExpo, il y avait une grande table avec des Playmobils et j’ai raconté la vie de Jésus, j’ai montré ce qu’était Noël à ceux qui venaient devant la table. J’avais déjà un peu fait ça au catéchisme parce qu’avec le Bon Pasteur on met en scène la vie de Jésus. (« Le principe de ce catéchisme, c’est de laisser l’enfant face au Créateur, explique plus tard la mère de Victoria. Ce n’est pas théorique, c’est un questionnement simple et permanent des enfants face à la Bible ».)
HELIE : J’en fais régulièrement avec mes parents, qui font partie d’Anuncio. J’ai fait plusieurs fois le festival d’été à Palavas… On partait par groupe de deux ou trois pour aller parler aux gens de la foi et de Jésus ; avec Maman, on gonflait des ballons en forme de coeur avant de les offrir aux gens qu’on croisait. Certains ne voulaient pas nous entendre, d’autres trouvaient ça drôle, d’autres encore revenaient nous voir au QG. Quand les gens ne voulaient pas nous parler, moi je me disais « tant pis pour cette personne », on n’insistait pas.
Tant pis ?
HELIE : Tant pis parce que c’est dommage, ensuite il faut prier pour eux ! Évangéliser, c’est difficile, parfois on a honte de le faire. Il ne faut pas rester bloqué sur ceux qui n’écoutent pas mais plutôt regarder les convertis, ils sont plus encourageants… On veut bien repartir en mission après ! À Palavas, sur la plage, c’était compliqué, mais ce qui a le mieux marché ce sont les Playmobils. Je racontais l’histoire de Jésus dans l’église et chaque soir il y avait tout un groupe pour écouter. Il y a des gens qui sont venus me voir tous les soirs raconter l’histoire de Jésus ; il y en a même qui sont allés se confesser après l’avoir entendue.
Qui est Jésus pour toi ?
HELIE : Jésus, c’est l’ami que j’ai toujours avec moi, à qui je peux parler tout le temps ; je peux même lui dire des mots que j’invente, parler très rapidement, il me comprend toujours ! Je lui parle souvent, j’aime bien prier. Je dis pardon (mais ce n’est pas ma partie préférée), s’il te plait, merci. Je crois que j’ai entendu Jésus me répondre quand j’étais petit ; aujourd’hui peut-être que je ne suis plus assez concentré ou bien peut-être qu’il y a trop de bruit… J’aime bien prier devant la crèche, c’est ce que je préfère à Noël : voir Jésus dans la crèche alors qu’Il est né il y a 2018 ans… enfin, voilà, c’est incroyable !